
Blog culture, lecture divertissement. Cinéma,théâtre,spectacles, livres,expositions,photos contemporaines et autres....Nous avons vu, lu, entendu,aimé...ou pas.
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vendredi 22 octobre 2010
Mama Mia

mardi 19 octobre 2010
Elle s'appelait Sarah

lundi 18 octobre 2010
Social network, place aux jeunes.

PS : Allez voir Social Network, l'histoire du plus associal des étudiants qui crée le réseau social qu'on connait et qui a 26 ans est déjà plus qu'une légende.
MBS
samedi 16 octobre 2010
L'histoire de la SocGen de l'intérieur

« Cet ouvrage est une affaire personnelle. Je n’ai demandé la permission à personne avant de le publier. Je n’aurais pas pu laisser l’histoire se terminer sans y apporter ma contribution. »
Voici comment Hugues Le Bret à l'époque l'un des adjoints de Daniel Bouton, président de La Société Générale, commente le fait d'avoir fait ce livre.
J'avoue qu'à la fois, je le comprends un peu, le livre montre la charge émotionnelle insoutenable de cette histoire pour ceux qui l'ont vécue de l'intérieur.
Et à la fois, le fait qu'il ait quitté la présidence de Boursorama pour faire ce livre dont le contenu brûle ses vaisseaux m'intrigue et m'étonne.
"Le livre commence le dimanche 20 janvier 2008 quand un gouffre s’ouvre sous les pieds des dirigeants de la Générale. Ils apprennent qu’un jeune trader a engagé la signature de la banque pour 50 milliards d’euros. Si l’information « fuite », ce sera la panique. Le système financier mondial peut s’écrouler en quelques heures" (je reprends ce texte du pitch de l'éditeur car c'est exactement cela)
Ce livre est à la fois un récit haletant et un plaidoyer pro domo.
Mais c'est d'abord le récit qui m'a captivé. Je n'ai pas pu laisser le bouquin du week end. C'est lourd, dense et clair.
Hugue Le Bret qui n'a peur de rien, donne beaucoup de détails qui ne lui feront pas que des amis.
Même si cette version est la sienne, j'ai tendance à le croire. La condamnation de Kerviel va également dans le même sens.
Depuis je suis allé un peu me ballader sur internet et je suis sidéré des passions qui se déchainent et des théories du complot qui partent dans tous les sens.
(regardez les commentaires)
Chacun se fera son opinion. Mais je vous conseille vivement la lecture de ce livre.
Es
vendredi 15 octobre 2010
La parisienne
l'insomnie des étoiles de Marc Dugain ou le cauchemar éveillé***

Au final, j'ai apprécié l'originalité de l'approche, la mise en avant des mécanismes de lâcheté collective, mais je ne sais pas pourquoi j'ai trouvé que l'écriture manquait de fluidité et les quarantes premières pages m'ont paru très longues. MBS
Tout va bien...jusqu'à ce que...

Quelques longueurs, mais un bon film intimiste comme savent les faire les américains.
mercredi 13 octobre 2010
Qui a tué Arlozoroff?

Théoricien de la gauche israelienne, souvent en désaccord violent avec ce qui deviendra la droite, il prônait le dialogue et la coexistence pacifique avec les palestiniens, et à ce titre, il s'est fait bon nombre d'ennemis.
Sa vie personelle fut assez mouvementée, juif allemand, immigré en Palestine dés les années 20, il eut comme premier amour Martha Friedlander future Mme Goebbels. Leur histoire est la trame du livre. La petite histoire dans la grande, et on découvre au fil des pages l'Allemagne des année 20 et l'accession au pouvoir du nazisme.
Assassiné en 1933, aujoud'hui encore le mystère demeure. Longtemps la droite fut accusée du meurtre. Le dossier a été réouvert en 1979 mais le doute subsite.
Tobbie NATHAN élabore une autre thése et là c'est au lecteur de se faire une idée.
Ce livre a comme qualité première de faire un zoom sur ce personnage mal connu, de le remettre dans l'histoire pour nous les néophytes. Bien que parfois quelque peu laborieux dans sa construction, on prend tout de même plaisir à le lire. On en sort surtout plus informé. Le but est atteint.
PKM
dimanche 10 octobre 2010
André Kertész. La photo poésie.


André Kertész est l'un des plus grand photographes du XXe siècle (1894-1985) mais il est encore trop méconnu du grand public.
Le musée du Jeu de Paume lui rend hommage à travers un magnifique monographie.
Elle rend compte à la fois des trois grandes périodes de sa vie, la Hongrie, Paris puis New York, ainsi que de ses thèmes de prédilections comme les distorsions, les cheminées ou les buildings new-yorkais.
Ce qui frappe rapidement et ce que l'expo nous apprend, c'est que dès qu'il commence d'être un peu connu, André Kertész est synonyme de modernité et de singularité. Cependant, il refusa toute sa vie d'être apparenté à un quelconque mouvement. Quand bien même ses fameuses distorsions (initialement une commande pour un magazine de charme...) peuvent s'inscrire dans la lignée du mouvement surréaliste de Man Ray (On pense aussi immanquablement à certains tableaux de Dali). D'autres évoquent l'univers des humanistes français, de Doisneau à Cartier Bresson. Sans compter qu'il se dit qu'il fut le premier à photographier la nuit. Images qu'il montra à Brassaï qui lui le premier édita un livre sur sa photographie nocturne et en endossa la paternité.
Ce qui frappe également et qu'on retrouve dans tous les commentaires, c'est la poésie de son langage. Il disait ne jamais documenter mais illustrer ce qu'il ressentait.Il parle de ses photos comme d'un journal intime visuel.
Et très joliement, nous dit avoir voulu être un éternel amateur, c'est à dire un débutant qui éternellement découvre le monde, encore et encore.
Même si j'ai regretté un nombre de photos qui m'a semblé trop important ( j'aurai préféré un choix plus ramassé sur les photos les plus essentielles), c'est une exposition importante, qui nous permet de découvrir ou de mieux connaître un très grand photographe qui a beaucoup apporté à son art.
J'aime particulièrement la photo qui illustre ce post. Elle date de la période new-yorkaise. Une période assez peu heureuse.
Ce nuage qui semble butter sur le gratte-ciel,est très représentatif du langage poétique du photographe. Cette masse aérienne, ronde et légère face à la dureté de la masse longiligne et enracinée dans le sol du building. C'est aussi de l'avau même du photographe une allégorie du mal être de l'artiste dans une amérique qui rejetait sa vision poétique.
ES
jeudi 7 octobre 2010
L'ouragan de Laurent Gaudé : Katherina aura maintenant un visage.

Les premières lignes du livre :
"Moi Joséphine Linc. Steelson, négresse depuis presque cent ans, j'ai ouvert la fenêtre ce matin à l'heure où les autres dorment encore, j'ai humé l'air et j'ai dit : "ça sent la chienne". Dieu sait que j'en ai vu des petites et des vicieuses, mais celle-là, j'ai dit, elle dépasse toutes les autres, c'est une sacrée garce...C'était bien avant qu'ils en parlent à la télé, bien avant que les culs blancs ne s'agitent et ne nous disent à nous, vieilles négresses fatiguées, comment nous devions agir."
MBS
mercredi 6 octobre 2010
L'indignation de Philip Roth

Un beau roman de Philip Roth dont le talent d'écrivain n'est pas à défendre. Et une belle photographie de l'Amérique d'après-guerre fière d'elle-même et terriblement conservatrice.
dimanche 3 octobre 2010
Asaf Avidan and the Mojos
vendredi 1 octobre 2010
Six mois, six jours... et quarante ans de silence

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