
Blog culture, lecture divertissement. Cinéma,théâtre,spectacles, livres,expositions,photos contemporaines et autres....Nous avons vu, lu, entendu,aimé...ou pas.
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mardi 31 mai 2011
dimanche 29 mai 2011
Les Oliviers de Négus de Laurent Gaudé****

Une grande violence dans les faits mais jamais dans le style, qui reste toujours doux, poétique. Impossible de dire d'où vient la magie de l'écriture de Laurent Gaudé, rien de superflu et pourtant quelle précision, quelle profondeur.
C'est le livre entier que j'aurais envie de mettre en extrait, car toutes les lignes, toutes les pages sont magnifiques.
"Elle (la terre) était comme un animal glouton que l'on gave de force tout en lui battant les flancs. Ils l'ouvraient à mille endroits, la retournaient, la saignaient. Ils la forçaient à manger et frappaient sur son ventre bombé. Elle n'avait plus faim. Mais elle devait continuer. D'une main ils la nourrissaient, de l'autre ils la meurtrissaient."
Laurent Gaudé lit un passage de son livre :
mercredi 25 mai 2011
Paris Delhi Bombay au centre Beaubourg



C'est une expo gaie, colorée, grouillante d'informations -textes riches et faciles-, très variée dans ces supports -vidéos, photos, illustrations, installations à géométrie variable, sculptures, jeux sonores...-, éclectique dans ses choix d'artistiques - présentations d'artistes indiens et vision de l'inde par des artistes français.
Cette richesse peut être déroutante probablement comme peut l'être l'Inde. A visiter comme un labyrinthe géant qui offre des surprises (bonnes ou moins bonnes, à vous de voir) à chaque tournant.
Et puis n'oubliez pas de passer au -1 dans l'installation organisée par JR à Beaubourg. Vous repartirez avec un poster de vous avec votre point au milieu du front à l'indienne. A vous de coller votre poster là où vous voudrez. MBS
Exposition du 25 mai - 19 septembre 2011 de 11h00 - 21h00 Achetez vos billets : http://billetterie.centrepompidou.fr/recherche_resultats.asp Entretiens avec le président du centre Beaubourg et le commissaire d'exposition |
dimanche 22 mai 2011
Paradoxal The tree of life avec Brad Pitt et Sean Penn

Perplexe, parce que du génie, il y en a assurément. Toute la partie qui décrit la mère aimante et le père qui élève ses enfants trop durement jusqu’à fabriquer un petit animal avec son aîné est époustouflante de poésie et de virtuosité. Epoustouflante. Une narration, faite d’images quasi dénuées de dialogues, où chaque plan est étonnant, servi par un montage sublime.
Et puis soudain, l’auteur nous emmène vers des images symboliques. Une espèce d’ »Odyssée de l’espace» de Kubrick revisitée par National Géographic. Au début, c’est très beau, et l’on se dit qu’on va bientôt comprendre, le pourquoi, le comment. On fait des hypothèses… Pour finalement attendre avec impatience que les personnages reviennent. Et surtout, on a l’impression qu’au lieu de nous raconter une histoire, c’est l’auteur qui se l’ait un peu racontée… Evidemment j’ai du passer à côté de quelque chose, puisque certains ont fait du film leur favori pour la palme à Cannes, mais sur l’heure que prennent ces images dans le film, il y a bien trois heures de trop...
Mais, il me faut reconnaître que sans cette partie, le film aurait été l’un des plus beaux que je n’aurais jamais vu. Paradoxal.ES
... Le jury de Cannes vient de choisir que c'était un chef d'oeuvre en lui attribuant la Palme d'or.
jeudi 19 mai 2011
Atys de Jean-Baptiste Lully****



J'ai passé une soirée unique. Tout était d'un autre temps, même le public où se croisaient les cheveux blancs du CAC 40, des hommes et des femmes portant chevalières dans un léger parfum de laque Elnet. Une expérience dépaysante. MBS
PS : Possibilité de voir cet opéra en direct le 21 mai sur Mezzo, mais vous y perdrez beaucoup de la magie.
dimanche 15 mai 2011
Minuit à Paris de Woody Allen****

Pour ma part, j'ai coché la deuxième case.
Ce film démarre sur des clichés sur Paris, les Parisiens et les Américains, qu'il faut décoder au second degré, puis se poursuit comme un conte. Ce "Minuit à Paris" est un film 100% Woody Allen, un peu une réponse trente ans après à Manhattan. Ce film recèle de bien belles surprises : un scénario surréaliste (au sens propre et figuré) qui nous plonge dans le Paris des années 20, le Paris de Picasso, de Man Ray, de Gertrude Stein... un casting surprenant, Adrian Brody en Salvador Dali est parfait et très drôle, Marion Cotillard est très juste, Carla n'est pas si mauvaise et Owen Wilson est le parfait clone de Woody Allen ...
Un très bon moment de cinéma, un de ceux qui nous mettent de bonne humeur. MBS.
mardi 10 mai 2011
Arrêtez-moi là ! de Iain Levison***

Peut-être êtes vous passé quelques minutes avant aux mêmes endroits qu'un tueur. Peut-être avez-vous posé les mains sur une fenêtre par laquelle le criminelle s'est infiltré. Peut-être exceptionnellement avez-vous dérogé à vos habitudes. Et ainsi, ces faits sans importance constituent des indices qui font de vous un coupable parfait.
Dans le système judiciaire américain (contrairement au système français), est coupable celui qui ne peut démontrer son innocence. Face à une police parfois incompétente et dont l'objectif prioritaire est de boucler un dossier plutôt que de faire émerger la vérité, la présomption d'innocence n'existe pas.
Arrêtez-moi là est à mi-chemin entre le polar et l'analyse du système judiciaire américain et de ses dérives. A lire avant de partir en vacances aux Etats-Unis. MBS
samedi 7 mai 2011
A voir Thor...* (l'étoile est uniquement pour Nathalie Portman)

vendredi 6 mai 2011
Le prénom avec Patrick Bruel et Valérie Benguigui***

Malgré les bonnes critiques, j'ai un peu traîné des pieds pour aller voir cette pièce qui me semblait trop people pour être honnête. Et puis, mon amie Judith, organisatrice en chef, a pris les places et s'est occupé de tout, même de nous conduire au théâtre Edouard VII. Je me suis laissée faire avec au final une certaine curiosité.
Sur le fond pas de grandes surprises. La trame de la pièce a déjà été vue cent fois : un diner entre vieux amis au cours duquel une discussion apparemment anodine - le choix du prénom du futur bébé de Vincent (Alias Patriiiick) - déclenche des tensions et une série de révélations en cascade.
Sur la forme, c'est un vrai plaisir. Les dialogues sont plein de finesse et d'humour, la mise en scène fluide et les acteurs, et tout particulièrement Patrick Bruel, Valérie Benguigui et Judith El Zein, excellents.
Certaines répliques sonnent tellement justes dans la bouche de Patrick, qu'on se demande parfois si les auteurs - Mathieu Delaporte et Alexandre de la Patelière - ne se sont pas amusés à créer un effet miroir entre Patrick et Vincent son personnage.
A la fin du spectacle, on applaudit longuement et on quitte la salle réjouis d'avoir passer un bon moment.
Merci Judith d'avoir pris les places, merci le théâtre Edouard VII d'avoir joué les prolongations et bravo aux auteurs pour leur écriture.
La pièce reste encore un mois, alors, courrez-y ! MBS
PS : Patrick, moi, personnellement, je te le donne le Molière du meilleur acteur !
mardi 3 mai 2011
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