
Blog culture, lecture divertissement. Cinéma,théâtre,spectacles, livres,expositions,photos contemporaines et autres....Nous avons vu, lu, entendu,aimé...ou pas.
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mercredi 29 juin 2011
La clé de Smyrne de Tatiana Salem Levy***

mardi 28 juin 2011
dimanche 26 juin 2011
Une séparation, un film d'Asghar Farhadi ****

Devant un juge une femme demande à son mari de quitter l'Iran avec leur fille de onze ans ou de divorcer pour qu'elle(s) puisse(nt) partir. Elle ne souhaite pas réellement la rupture, lui refuse de partir notamment pour ne pas abandonner son père atteint d'Alzheimer chez qui ils vivent.
Et puis un à un des événements dramatiques s'enchainent créant une spirale infernale.
Un film inqualifiable, à la fois réaliste et psychologique mais aussi un véritable polar qui nous tient en haleine et nous interroge sur bien des sujets universels.
Vrais témoignages, faux témoignages, mensonge, vérité, moralité, immoralité, fuite ou combat difficile de faire le tri, difficile de choisir un camp, difficile de juger et pourtant un juge devra le faire.
Un film haletant et en même temps oppressant, mené de main de maitre par son réalisateur et magnifiquement interprété par tous ses acteurs.
Un film qui me fait penser par bien des aspects aux films israélien de Ronit Elkabetz (Prendre femme, Sept jours). MBS.
Les Artocrates s'affichent à La Marsa

Difficile de passer à côté de l'événement, le bâtiment avait été recouvert de portraits de tunisiens (derrière moi sur la photo).
L'ambiance était festive pour les retrouvailles de toute l'équipe "d'Artocrates", comme ils s'appellent. Tout le monde avait répondu à l'appel, les photographes, les éditeurs français et tunisiens et le public tunisien venu très nombreux découvrir dès sa sortie le livre et découvrir l'expo photos.
A l'initiative deSlim Zeghal et Marco Berrebi, démarrait en mars dernier un projet artistique fou : afficher le vrai visage de la Tunisie d'aujourd'hui, celui des Tunisiens et non plus de leur seul dirigeant. Six photographes, Sophia, Rania, Wissal, Hela, Aziz, Hichem, ont photographié des tunisiens de tous âges, de tous bords. Puis accompagnés de JR et de toute une équipe, ils ont collés ces visages à La Goulette, Sfax, Sidi Bouzid, et bien d'autres villes...La mise en œuvre n'a pas toujours été simple et l'accueil très variable : de chaleureux et enthousiaste à méfiant et inquiet (qui sont ces gens? des martyrs? un nouveau parti?).
Bel apprentissage à la discussion et à la confrontation de points de vue.
Une œuvre collective à voir et à lire pour ses témoignages.
En vente en France et en Tunisie. MBS.
mardi 21 juin 2011
samedi 18 juin 2011
La Grande Maison de Nicole Krauss


Quatre histoires, quatre villes (New-York, Londres, Oxford, Jérusalem) , des destins douloureux, mais apparemment pas de grandes maisons, plutôt des espaces exigus. Une succession de huis-clos. Et puis un bureau, mais quel bureau! Un bureau cannibale à dix-neufs tiroirs comme dix-neufs bouches. Un bureau qui aspire, qui inspire, que l'on sent parfois presque respirer et qui fait le lien entre ces quatre récits.
Des récits qui entremêlent des relations parents-enfants souvent douloureuses et inachevées, des relations de couples faites d'incompréhensions de silences et de non-dits, des écrivains en souffrance, en incapacité de dire et d'écrire, des rescapés de la shoah hors du monde, inadaptés et souvent silencieux, des lieux et des objets chargés d'histoires et de mémoires. Voilà, il y a tout ça dans ces récits.
Des questions, des réflexions, des recherches soutenues par une écriture fluide et toujours précises.
Un beau livre riche, touchant mais très lourd.
Une fois le livre fermé, une grande envie d'ouvrir grand la fenêtre et de prendre une immense bouffée d'air frais. MBS
Page 203 : "Demande à un catholique ce qui se passe quand il meurt et il te décrira les cercles de l'enfer, le purgatoire, les limbes , les portes du paradis...Mais demande à un juif ce qui se passe quand il meurt et tu verras quel est le sort misérable d'un homme resté seul pour tenter de résoudre son problème...car le juif a beau avoir parlé de tout, investigué, discouru, exprimé ses opinions, discuté, argumenté jusqu'à l'épuisement...il est toujours resté silencieux sur ce qui se passe quand il meurt."
mardi 14 juin 2011
samedi 11 juin 2011
Limitless avec Robert de Niro

mardi 7 juin 2011
La défense Lincoln d'après le roman de Michael Conelly avec Matthew McConaughley****

Nous ne sommes pas à New York mais à L.A. Pour le reste le début du film a un air de "deja vu". Un homme dont la mère (pas la femme) est très riche se voit accusé de viol avec violence sur une jeune femme.Il clame son innocence malgré son sperme retrouvé sur.... la serviette de bain ( eh non ce n'est pas le chemisier). Un avocat (qui n'est donc pas un juif new yorkais) est appelé pour assurer sa défense. Il est spécialisé dans la défense et la libération de personnes peu recommandables que tout semble accuser et a la particularité d'avoir quasi installé son bureau à l'arrière de sa Lincoln ce qui nous permet d'admirer L.A. comme pendant une visite guidée servie ici par une très bonne photo, style polar année 70. Ensuite pour ceux qui auraient vécu sur une île deserte ces trois dernieres semaines, un condensé des rouages de la justice américaine: passage devant le juge qui fixe la caution à un million de dollar plus bracelet electronique qui permet de suivre les déplacements deuxieme partie; plaider "Not Guilty" (ce qui reste quand même très différent de "innocent") et la date du procès est fixée. Troisiemement la machine se met en branle et la défense et l'accusation utilisent chacune leurs propres detectives pour arriver à démontrer leur version des faits. Voila donc une trame bien banale ces derniers temps. Mais, ce film aux nombreux rebondissements avec un scenario enlevé et une bande son bien ajustée peut etre vu aussi comme une critique acerbe du système judiciaire américain, de ses négociations et propositions d'arrangements qui fluctuent selon les degrés d'avancement des enquêtes de l'une ou l'autre des parties. On est pris pendant presque deux heures sans s'ennuyer une seconde. Matthew McConaughey, que je ne connaissais pas avant ce film, se montre très convaincant dans ce rôle de jeune avocat tourmenté encore playboy mais déja presque "has been", bientôt alcoolique , divorcé de sa femme procureur brillante bref 'un anti heros comme on les aimait dejà chez James hadley Chase ou de Raymond Chandler. Une belle lignée donc. DM. |
samedi 4 juin 2011
Le chat du rabbin de Joann Sfar**

mercredi 1 juin 2011
Monsieur Papa avec Kad Merad et Michèle Laroque
