Lorsque le 8 décembre dernier, j'ai dit à mon fils de 12 ans que c'était l'anniversaire des 30 ans de la mort de John Lennon, il était au bord des larmes. En effet, plus de 40 ans après la fin des Beatles, la Beatlemania renait sous mes yeux. La bande de copains de mon fils connait par coeur toutes les chansons des Beatles, des plus ou moins connues. Nowhere boy, qui retrace les années de jeunesse de John était donc un film incontournable. John est écartelé entre sa tante qui l'a élevé et sa mère qu'il retrouve à l'âge de 15 ans. La première, Mimi, est stricte. Elle écoute du Tchaïkovski, boit du thé et porte de jolis chemisiers fermés jusqu'au dernier bouton. La deuxième, Julia, est insouciante, aime le sexe et le rock'a roll, boit de la bière et aime les robes à fleurs décolletées. Les deux femmes aiment John comme leur fils, leur héros. C'est au milieu de ces tiraillements affectifs douloureux et d'une époque réglée par les conventions, que John décidera de tracer son destin, lui à qui l'on prédisait qu'il n'irait nul part. Il fera de la musique, du rock'n roll, rock'n roll que sa mère Julia lui a fait découvrir et aimer. On suit ses premières notes, ses premiers accords, ses premières rencontres avec Paul et Georges et ses premières scènes.
Un beau film à la réalisation classique. Beaucoup d'émotion et un vrai plaisir de se plonger dans ce parcours avant que tout ne bascule. MBS.
Un beau film à la réalisation classique. Beaucoup d'émotion et un vrai plaisir de se plonger dans ce parcours avant que tout ne bascule. MBS.
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