Gerard Lanvin ,Olivier Marchal et même Vincent Moscato*, on se dirige tout droit vers un film français de base tout juste bon à passer sur TF1 le dimanche soir.
Et pourtant, je me fais prendre par l' histoire de ce père, veuf de sa femme et de ses chances passées, et de ce fils qui grandit dans la peur de décevoir son héros. Je m'attache à tous les personnages de ce conte : Jo,Pompom, le Chinois,le Boulon, tous dépeints avec tendresse par ce nouveau réalisateur, Philippe Guillard qui les a certainement croisés au cours de son ancienne vie rugbystique.
En fait, on est chez Pagnol et si Doumiac remplace Aubagne, Pompom (l'ami indefectible qui ne sert à rien mais toujours là) Lili des bellons, et le rugby la chasse aux bartavelles ce n'est que toile de fond.
Comme chez Pagnol, on retrouve les sentiments humains entremelés : l'amitié la tendresse,les souvenirs, la rancoeur d'une histoire passée que tout le monde a oubliée et qui pourtant résonne encore et qui fonde toutes les relations actuelles.
Et comme chez Pagnol en lieu et place de l'instituteur, c'est du conseiller principal de l'école laïque et républicaine que viendra la solution.
Tous les acteurs de ce film nous font tour à tour rire et pleurer. Gerard Lanvin et Olivier Marchal atteignent dans ce film la dimension de Raimu de Gabin ou de Lino Ventura
Donc j'ai passé là une heure et demi de joie cinématographique à regarder certes un film de mecs mais où les mecs ressemblent à des filles.
P.S:les amoureux du rugby se feront en plus un plaisir à essayer de reconnaitre tous les anciens joueurs à qui Philippe Guillard fait faire de très brèves apparitions. Denis M.
*ancien international de rugby et chroniqueur sur RMC
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