J'avais vu, lu entendu des critiques sur ce livre venu du Nord, prix Femina étranger 2010. Tous les journalistes sont unanimes : ce livre est un chef d'oeuvre. Je ne pouvais pas passer à côté.
Au bout de 20 pages, je n'étais pas prise par la lecture et au bout de 100 pages non plus. La narration ne commence réellement que vers la page 120. Jusque là, on assiste à un huis-clos dans une ferme en Estonie entre deux femmes Aliide et Zara, qui ne se connaissent pas et s'observent sans quasiment se parler.
Puis chapitre après chapitre leurs histoires parallèles se construisent, marquées par l'Histoire de cette région occupée par l'Armée Rouge, conquise par les allemands, puis intégrée à la grande URSS et indépendante depuis 1991.
A chaque page, il est question de collaboration avec l'occupant, de dénonciations, d'arrestations, de vie dans l'angoisse, du traitement des femmes en tant de guerre, mais aussi d'amours cachés, de jalousie, de trahisons. Voilà pour le sujet. Je vais être honnête, je me suis vraiment forcée à finir ce livre qui m'a immensément ennuyé. L'écriture est fade, sèche et sans rythme. La narration est lente. Les deux femmes ne sont pas réellement attachantes, malgré les épreuves qu'elles ont traversées.
A vous de choisir, si vous voulez suivre la critique littéraire ou mon point de vue qui rejoint celui de nombreux lecteurs amateurs. MBS.
Ah je vois qu'il n'y a pas que des avis enthousiaste.
RépondreSupprimerChez nous non plus, on n'a pas raffolé.
Biszes Mylène !