Alors que le printemps avait l'air bien installé, il faisait bien frisquet hier. J'ai eu envie de me réchauffer dans une salle obscure en allant voir "Tous les soleils". De retour après quinze jours d'absence, je n'avais rien entendu sur ce film, mais l'affiche est vraiment belle.
Le bel Alessandro est veuf depuis quinze ans, qui est aussi l'age de sa fille. Alors que celle-ci découvre les premiers émois amoureux, lui reste habité par le souvenir de sa femme. Entre la crise d'adolescence de sa fille, les excentricités de son frère avec qui il vit, les week-end avec sa joyeuse bande de copains, ses lectures à l’hôpital à des patients en fin de vie, Alessandro se trouve déstabilisé.
Un film réaliste entre comédie et drame, qui mélange les accents italiens et la psychologie à la française, que Philippe Claudel sait si bien traiter. De belles trouvailles, une jolie façon de filmer Strasbourg. Hélas pour moi, je n'ai pas senti de fluidité dans ce film, j'y ai trop senti la construction, la succession de scènes, la volonté de décrire, d'expliquer. Contrairement à beaucoup d'autres, je n'ai pas été embarquée (même si j'ai souri, pleuré...), pourtant Stefano Acorsi, à lui seul, a tout pour séduire.
Allez voir ce film rien que pour me contredire ! MBS.
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