Un écrivain new-yorkais, Eddie Norra, qui n'a jamais rien publié, est à quatre jours de devoir rendre les cent premières pages de son roman à son éditrice ou de rembourser l'avance qu'elle lui a consentie dont il a dépensé jusqu'au dernier cent.
L'angoisse de la page blanche. Pas la première ligne même pas le premier mot.
Heureusement il croise son ex beau-frère, également dealer, qui lui fournit LE comprimé qui doit tout résoudre. Le NZT 48 c'est le "viagra" du cerveau dont on n'utilise, comme chacun le sait, que vingt pour cent des capacités.
Avec le NZT, ça y est notre écrivain écrit ses cent pages en une journéee.Brillant. Mais les effets sont éphémères. Il en faut d'autre et son fournisseur se fait tuer en sa présence.
Notre héros trouve la cachette des comprimés qui vont lui permettre une ascension fulgurante vers les sommets.
Eddie apprend une langue étrangère en trois heures, l'écriture ne lui suffit plus,il devient une star de Wall street en comprenant des algorithmes qui lui permettent de gagner d'une part plusieurs millions de dollars en quelques jours et d'autre part la confiance de Robert de Niro magnat de la finance (genre Gekko- Mickael Douglas dans Wall street) qui a besoin de lui pour réaliser la plus grosse fusion de tous les temps.
Mais tout ceci comporte bien sur quelques petits désagréments : les effets secondaires du NZT,les tueurs prêts à tout pour mettre la main sur le stock du produit miracle,sa petite amie qui ne trouve pas tout ça très moral,et puis bien sur l'épuisement de ses réserves qui font qu'à tout moment, Eddie peut redevenir tout simplement normal. En aura-t-il assez pour aller jusqu"au bout de son projet?
Toutes ces intrigues à la fois font de ce film un brouillon mal défini où l'on a du mal à suivre qui est à la poursuite de qui. Alors pour ne pas vous perdre un peu plus, le réalisateur utilise de grosses ficelles et pour que vous compreniez bien que tout s'accélère sous l'effet du NZT les images de New York défilent et vous éblouissent,la musique devient assourdissante et la caméra prend la place des yeux ( très très bleus) du héros, ce qui vous permet une vision à 180°, quand celui ci est sous l'emprise de sa drogue. De plus son visage s'illumine tellement que les autres personnages semblent être en noir et blanc.
Les seconds rôles sont très peu travaillés et sous exploités
Le face à face avec De Niro n'est pas franchement palpitant et n'intervient que dans le dernier tiers du film. Alors même pour les inconditionnels (et surtout pour eux pour qu'ils ne soient pas peinés) abstenez vous! DM (alias Denis Madar).
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