La quatrième de couverture donne envie de commencer la lecture de son livre chez le libraire. Dès les premières pages, on est séduit par le style original de Bégaudeau qui nous projette dans la tête d'un ado de quinze ans (versions les beaux gosses) aux premiers jours de ces vacances d'été en Vendée près de la Faute-sur mer, devenue tristement célèbre après la tempête Xinthya.
Objectif numéro un des vacances : ne plus être puceau et idéalement coucher avec une fille par semaine. Notre narrateur est communiste, tendance trotskyste et contrairement à son ami Joe, pas du genre à mettre une main sur une cuisse avant d'avoir discuté et validé les convergences de vue.
Dans les 300 pages de ce roman (est-ce un roman?), on croisera les aphorismes de la mère Baquet, tous les hits de l'année 86, le virage de Joséphine, le bar du village et ses tournées de kro, des mobs et bien sûr Mylène, Cathy, Julie, Charlotte, Céline...et les potes Joe, Cédric, Stéphane, Gaga, Tipaul.
C'est un livre riche, sensible, très analytique...en fait, je tourne autour du pot pour vous dire que malgré tout ça, ce livre m'a profondément ennuyé. Oui, le style est original, oui, le décodage de ces ados est pertinent, oui, le narrateur est touchant, mais j'ai eu le sentiment que le livre s'étirait sans fin, qu'il tournait en rond, comme notre narrateur mal à l'aise dans son adolescence. François, si tu lis cette critique, sache que malgré tout, tu gardes toute mon admiration. MBS
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